C’est un dessert typiquement autrichien et cette recette vient de Veronika, une amie autrichienne de Maëlle : “Kaiserschmarren nach Veronika art !”

Ingrédients

  • 5 œufs
  • 220 g de farine
  • 35 cL de lait
  • 1 c. à s. de sucre en poudre
  • 1 zeste de citron
  • 1 lichette de rhum
  • sucre glace (pour saupoudrer)
  • beurre (pour faire revenir à la poêle)

Préparation

  • Séparer les blancs d’œufs. Mélanger les jaunes d’œufs et le sucre puis ajouter la farine et le lait. Ajouter enfin le zeste de citron et le rhum. Laisser reposer et, pendant ce temps, battre les blancs en neige très ferme. Les incorporer à la pâte.
  • Faire fondre le beurre dans une poêle à température moyenne. Verser la moitié de la pâte pour remplir le fond de la poêle. Garder le reste de la pâte à distance de la source de chaleur pour ne pas faire tomber les oeufs.
  • Faire dorer puis retourner (éventuellement en coupant la “crêpe” en deux) et glisser du beurre dessous pour finir la cuisson.
  • Quand le deuxième côté est doré, à l’aide d’une spatule, découper en morceaux de 3-4 cm de long et 1-2 cm de large. Recouvrir d’une feuille d’aluminium et réserver au chaud dans le four à basse température (50°C).
  • Cuire de la même manière le reste de la pâte.
  • Juste avant de servir, saupoudrer de sucre glace. Les kaiserschmarren s’accompagnent de « Zwetschkenröster » (marmelade de quetsches) et d’« Apfelmuss » (compote de pommes).

Vins

  • Vin blanc : Macvin du Jura (Domaine de Savagny).

Notes

  • Ne pas garder trop longtemps le Kaiserschmarren dans le four car il se dessècherait (juste le temps de finir la cuisson de la pâte).
  • A la mode autrichienne, ce gâteau sera accompagné d’un bon café, un arabica (Huehuetenango du Guatemala ou Moka Yrga Cheffe d’Ethiopie).
  • La légende veut que cette recette ait été inventée pour l’impératrice Elisabeth d’Autriche (dite Sissi) qui souhaitait un dessert pauvre en calories. Elle ne l’apprécia pas et c’est l’empereur François-Joseph qui le valida.
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